LES CARCANS
VESTIGE D'INQUISITION
La "mise au carcan" reste un des supplices-roi en matière de peines infamantes, les condamnés devaient porter le carcan durant une longue période et rester ainsi esposés au public dans des positions humiliants et en exposant leur corps à la raillerie public.
"Le condamné est conduit à pied, les deux mains liées en devant et attachés au cul de la charrette de l’exécuteur des basses oeuvres, jusqu'à un poteau planté dans la place publique ; à ce poteau est attachée une chaîne au bout de laquelle pend un collier de fer de trois doigts de large, ayant une charnière pour l'ouvrir. On fait entrer le col nu du patient dans ce collier qu'ensuite on ferme avec un cadenas ; parfois il porte un écriteau devant et derrière où est écrit son délit, comme banqueroutier, usurier, etc. Il reste en état aux termes de son arrêt plus ou moins d'heures, un ou plusieurs jours"
Le carcan a été aboli par la loi du 28 avril 1832.
Carcans simples (fixe ou portable)
Cancans doubles (fixe ou portable)
Cancan pour seins
Le carcan reste un instrument incontournable dans le donjon par sa connotation médiévale. Néanmoins c'est un outil peu pratique en soi car il n'est toujours adapté aux jeux à multiples joueurs. En effet, les diamètres et les entraxes varient selon les gabarits des personnes soumises. Un carcan ne peut lui se conformer aux mesures et la taille des poignets. Il reste donc un instrument qui doit etre acquis pour un(e) partenaire et dans le cadre d'une relation durable et suivie.
Il n'en reste pas moins un moyen tres efface de retenir et de soumettre le corps et une image tres "fantasmagorique" pour l'esprit des tortures des boureaux du moyen age... en un mot, un plaisir.